
Le principe de la médecine nucléaire est d’injecter au patient des doses radioactives dans le but de diagnostiquer ou de soigner quelque chose. Les doses vont donc varier suivant ce que l’on veut faire et elles ne doivent pas nuire au patient. Pour un examen de diagnostic, les doses radioactives sont relativement faibles. En revanche, pour les examens de thérapie, les doses radioactives sont plus élevées.
Les doses de réactifs sont fixées suivant le principe de justification des actes et le principe d’optimisation des doses. Elles doivent répondre à un principe que l’on nomme la radioprotection.
La radioprotection :
La radioprotection est l’ensemble des mesures prises pour assurer la protection de l’homme et de son environnement contre les effets néfastes des rayonnements ionisants. Comme la médecine nucléaire utilise ces rayons, il est évident que cette notion est extrêmement importante. Elle l’est d’autant plus pour les examens de thérapie que pour les examens de diagnostic.
Son principe est très simple, c’est « ALARA » (As low as reasonably achievable) qui signifie en français aussi basse que raisonnable possible.
De ce terme découle les trois grands principes de ce domaine :
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La justification : Utiliser des sources de rayonnement ionisant que s’il n’y a pas d’autre moyen.
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L’optimisation : L’exposition à ses rayons doit être la plus faible possible.
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La limitation : Il ne faut pas dépasser les limites annuelles d’expositions qui sont fixées par les pays et la Commission internationale de protection radiologique.
Les effets biologiques de l’exposition a ses rayons dépendent de la durer et de la dose d’irradiation. Il peut y avoir des effets aléatoires pour les faibles doses et un effet létal pour les plus forte doses. Ces rayons vont avoir des effets sur les cellules vivantes et particulièrement l’ADN. Quand on parle d’effets aléatoires pour les faibles irradiations, il s’agit de la mutation de l’ADN. On parle de phénomène aléatoire car la mutation de l’ADN peut ou non entraîner des conséquences telles que l’apparition d’un Cancer.
Il y a deux types d’expositions, interne et externe. La première provient de l’incorporation de produit radioactif dans l’organisme alors que la deuxième provient d’une source radioactive éloignée.
L’exposition interne est beaucoup plus dangereuse que l’exposition externe, en effet si on prend l’exemple des rayons alpha qui sont peu pénétrant donc peu dangereux en exposition externe, en revanche ils sont très toxique en exposition interne.
En radiothérapie ou les doses sont plus élevées, il existe plusieurs techniques pour améliorer la radioprotection. On peut voir par exemples des machines qui modulent l’intensité des rayonnements émie pour protéger au mieux les tissus sains environnant. On peut observer aussi la même technique avec l’arcthérapie volumétrique modulée où l’irradiation est faites en continue et en rotation autour du patient.
Comment sont décidées les doses ?
Avant chaque séance d’irradiation, il y a une séance de planification ou l’on détermine la dose délivré, le(s) volume(s) cible(s) à traiter, la balistique des faisceaux d’irradiation et la répartition prévisionnelle des doses
La décision des doses radioactives dépendent donc des collaborations de plusieurs personnes pour décider de la dose radioactive la plus adéquate pour détruire ce que l’on veut sans nuire aux autres cellules.
