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Le docteur Pellet est un médecin qui exerce au centre de médecine nucléaire de Lons-le-Saunier. Vous trouverez ci-après son point de vue sur la médecine nucléaire.
 

« Les patients que je rencontre sont très peu inquiets par la médecine nucléaire. La médecine nucléaire est très peu connu par le grand public, même par certains de mes confrères. Les doses radioactives sont contrôlées et sont définies suivant un tableau où l’on a les doses maximales. Il n’y a pas d’effets secondaires sur les examens diagnostics en médecine nucléaire. Ce que je peux dire aux patients pour les rassurer, c’est que l’exposition au rayonnement de type naturel est plus mauvais que l’exposition au rayonnement lors d’examen diagnostic en médecine nucléaire. »

Interview Dr Pellet :

     D’où provient le risque ?

    Le danger en médecine nucléaire provient des doses radioactives affectées au patient, c’est-à-dire le niveau d’irradiation au rayon ionisant que le patient reçoit. En médecine nucléaire, ces doses sont extrêmement surveillées. Les doses maximales à ne pas dépasser sont fixées par l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire). En effet, quand nous regardons les cas concrets que nous avons pris, nous pouvons bien remarquer que les effets des rayonnements ionisants sur l’homme apparaissent quand la dose d’irradiation est élevée. Pour les deux premiers cas concrets où la dose est faible, il n’y a pas d’effets secondaires. Dans le troisième cas concrets où la dose est plus forte, il y a quelques effets secondaire et enfin dans le dernier cas concrets où la dose est nettement supérieure, les effets de ces rayonnement ionisants sont mortelles.

     Comment sont décidées les doses pour ne pas mettre en danger le patient ?

    Elles sont fixées suivant un principe : la radioprotection. La radioprotection est l’ensemble des mesures prises pour assurer la protection de l’homme et de son environnement contre les effets néfastes des rayonnements ionisants, suivant le principe « ALARA » (As low as reasonably achievable) qui signifie en français aussi basse que raisonnable possible. Le but pour les médecins nucléaires est donc d’affecter une dose aussi basse que possible au patient pour ne pas lui nuire à la santé, mais cette même dose doit être assez élevée pour remplir l’objectif souhaité qui peut être soit d’obtenir une image, soit de soigner. C’est ici qu’intervient le deuxième principe en médecine nucléaire : celui de la justification des actes. Le médecin choisit donc une dose radioactive suffisante pour obtenir ce qu’il recherche tout en s’assurant qu’elle ne sera pas dangereuse pour le patient.

     Comment être sûr qu’il n’y a pas de dérive ?

En France, la médecine nucléaire est l’un des types de médecine les plus surveillés en France.

   IRSN :

Pour s’assurer du bon fonctionnement des centres de médecine nucléaire, il y a des contrôles qui sont effectués dans ces derniers. L’IRSN (Institut de radioprotection et de Sureté Nucléaire) vérifie par exemple tous les ans que les doses injectées au patient ne dépassent pas les limites autorisées. Pour cela, elle prend au hasard les doses injectées à 30 patients pour un même examen et elle en fait la moyenne. Cette moyenne ne doit pas dépasser les doses maximales autorisées fixées.

    ASN :

 Mais ils ne sont pas surveillés que par un organisme. Il y a aussi l’ASN (autorité de sureté nucléaire) qui les surveille étroitement. L’examen de cet organisme dans les centres de médecine nucléaire se déroule de manière approfondit et méthodique et peut durer plusieurs jours. Le but de ses examens est de contrôler tous les faits et gestes réalisés dans le centre examiné pour savoir s’il y a des problèmes ou s’il y a des choses à améliorer.

 

Peut-on soigner le cancer grâce à la médecine nucléaire sans avoir de risque potentiel pour le patient ?

     Conclusion :

Nous pouvons donc en conclure que la médecine nucléaire ne représente pas un risque avéré pour le patient atteint d’un cancer. Car certes si les rayonnements ionisants sont dangereux pour la santé, les mesures qui sont prises au niveau de la radioprotection des patients que nous avons pu voir sont telles que les chances qu’il y est un problème grave sont très faibles.

Avec la collaboration de
V. Mathieu, G. Matthew et P. Adrien


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